
Découvrez les diverses facettes de son
parcours artistique
Sculptures, peinture, bijoux et vitraux...
CRÉATIVE... DÈS SON JEUNE ÂGE...
Arlette à été initiée à la créativité très jeune. Il lui suffisait d’observer sa mère présenter un plat à table décoré comme une œuvre d’art, de la voir détourner un vieil objet de sa fonction première, pour l’orienter vers un nouveau destin. Elle avait alors six ou sept ans quand elle à été fascinée par la façon dont sa mère avait récupéré la calotte d’un vieux chapeau en raphia pour le transformer, par un coup de ses doigts magiques, en un superbe sac à main. Elle la voyait souvent d’un simple mouvement, draper un tissu, et en faire surgir une tenue de soirée ample et majestueuse.
Arlette a hérité ce talent naturel qui l’a mise sur les rails de l’Institut de haute couture "La Femme d’aujourd’hui" (Le Caire, 1962). Ces simples faits tout à fait anodins ont marqué et stimulé son imaginaire. Ajoutons à cela un milieu familial propice à l’épanouissent des lettres et des arts.
DÉMARCHE ARTISTIQUE LÉONARD DE VINCI - DESSIN ET PEINTURE
La démarche artistique d'Arlette a débuté dès ses cours au secondaire. En effet, les dessins en marge de ses cahiers lui ont valu, bien souvent les reproches de ses professeurs, mais témoignaient de sa passion pour le dessin. Dès la fin de son baccalauréat, elle s'inscrit à l’Institut des Beaux-Arts Léonard De Vinci (Le Caire, Égypte) où elle est diplômée après quatre ans d’études. Crayon, fusain, aquarelle, peinture à l’huile. "Il fallait maîtriser la ligne, le coup de crayon: d’un trait, dégager l’essentiel, respecter les proportions, évaluer les volumes, rendre fidèlement les ombres, les lumières, les pénombres, les fondus, l’harmonie des couleurs. Tout y a passé, observation, portrait, modèle vivant nu". Première de sa promotion. Elle avait développé un esprit d’analyse, de synthèse tout en exprimant sa passion et sa sensibilité. Elle visait la plénitude des lignes et des formes, des ombres et des lumières.

LES FERMENTS HUMAIN ET SOCIAL
Le passage d’un continent à l’autre, d’une culture à une autre, à d’autres, mais aussi une évolution personnelle, de la jeunesse à la maturité, des débuts timides et discrets à la possibilité de s’assumer pleinement en tant que femme, mère professionnelle et artiste, et surtout une inlassable curiosité et une énergie inépuisable ont marqué ce long parcours.
"Un enfant naît après neuf mois, cela m'a pris trente ans pour accoucher de mon art", mais c’est justement ce cheminement qui l’a amenée à la pleine possession de ses moyens, d’où cette puissance symbolique qu'elle confie à chacune de ses œuvres et ce sentiment de plénitude qu'elle recherche.
Son œuvre, à la fois d’inspiration classique et figurative, est à visée symboliste. L'œuvre tend vers une interprétation résolument moderne et contemporaine. Elle résulte d’une lente et longue maturation qui aura duré une trentaine d’années. Émigration, études, mariage, maternités, carrière professionnelle, joies et souffrances de la vie ont pétri dans un même creuset un talent latent qui s’était déjà manifesté lors de ses études en art et qui ne demandait plus qu’à s’exprimer.
"Des cours de danse orientale (Montréal) ont ajouté à sa formation le sens de l’élégance et de la grâce." - Magazine'art
Adepte de la multidisciplinarité, Arlette considère que le dénominateur commun de son travail d’artiste se résume en lignes, formes, volumes, ombres et lumières, couleurs et transparence. Le reste est question de medium pour rendre le mieux l’expression créative. Somme toute, elle a toujours refusé de cantonner son art à une forme unique d’expression (Consultez – L’Art en toute liberté, parue dans la revue La Réussit, Vol 6 no2, Avril 2004).
L’influence classique et l’attrait du moderne se conjuguent pour s’y exprimer de diverses façons. Certaines œuvres paraissent plus classiques alors que d’autres bien que figuratives sont de facture moderne, par le traitement : symbolique du fragment et recours à la stylisation. Ces deux procédés permettant d’inscrire son message à l’échelle universelle, de passer de l’actuel à l’inactuel, de parler de l’homme et de la femme, bref du caractère humain en général, au-delà du temps et de l’espace, des continents et des nationalités.
Avide de découvertes et passionnée de voyages, Arlette se laisse porter par l’enthousiasme et l’émerveillement. Elle traque la nature dans tous ses états. Elle perçoit le potentiel d’expression créative dans la plus délicate des symétries au cœur d’une fleur minuscule, dans la spirale complexe d’un coquillage, dans l’embrasement d’un soleil couchant : règne végétal, animal ou minéral. Tout est source d’inspiration. La fuite des saisons nourrit sa réflexion et l’oriente vers l’abstraction.
Du tangible à l’éphémère, du visible à l’invisible, elle cherche le message que la beauté du monde véhicule; ce qui donne un sens à son travail. Oser la perfection, viser la plénitude et en toute conscience du caractère éphémère de la pièce créée, croire qu’elle peut véhiculer l’émotion ressentie et mystérieusement la transmettre à l’autre car la beauté est contagieuse. Sa langue est universelle, ne connaît ni barrière, ni limite, transcende le temps et l’espace. Sa trajectoire est infaillible, elle cible le cœur même de notre humanité.




